dimanche 20 décembre 2015

au café




Ohlala, j'ai découvert un truc génial : Le wifi au café de mon enfance.
je n'avais plus mis les pieds depuis 20 ans et depuis que mon atelier n'est plus chez moi et que mon chez moi transitoire n'a pas de connexion internet,  j'avais besoin d'un QG avec 2 atouts pour faire des pauses revigorantes :

- tout proche de la meilleure boulangerie du coin
- où le wifi bat son plein !

Je teste toute les quiches et éclairs de ce temple patissier et je m'en tiens à la verveine du bar.

Donc je suis devenue la fille au chien et à la verveine.
Et je peux envoyer tout plein de mails et lire des millions de blogs au chaud dans le brouhaha jubilatoire d'un café de village (où il n'y a pas d'heure pour le Ricard).

En fait, ça me fait mourir de rire, car me coller au café pour surfer c'était mon activité favorite à New York.
Et je ne suis pas sûre que je comprenne beaucoup plus les discussions politiques du bar, que le charabia des newyorkais :-)


Fleurs de la rando d'hier dans les cévennes




dimanche 13 décembre 2015

Vous connaissez la fille qui se réveille après tout le monde..?

Ben oui je viens de découvrir Metronomy !




Bon je voulais aussi vous parler des bides
pas du bide qu'on va prendre à Noël mais des bides au cinéma.

Cette semaine j'ai vu deux films qui ont fait un peu des bides,
D'abord ce sont deux films dont les réalisateurs avaient fait un grand succès juste avant donc on peut dire qu'ils étaient attendus au tournant.
Jacky au royaume des filles de Riad Sattouf (après Les beaux gosses)
The search de Michel Hazanavicius (après The artist)




Les deux s'attaquant à des sujets vraiment difficiles,
et les deux je les ai trouvé admirables.

Peut être qu'ils m'ont fait cet effet car je croyais vraiment que des films restés si peu longtemps à l'affiche malgré la popularité de leur réalisateurs, étaient forcément ratés.
Donc je m'attendais à voir des films ratés.

Jacky je l'ai trouvé culotté, enfantin, casse gueule, et terriblement intelligent (sans chercher trop à y prétendre) tout ce que j'aime dans les BD de Riad Sattouf en fait.
Certains ont du trouver cela "facile" l'astuce du "on inverse les rôles hommes/femmes" moi je trouve cela faussement simplet, je trouve ça vraiment intéressant de voir que cela paraît si simple et pourtant que cela nous fait réfléchir, vraiment, sur le principe du conditionnement des genres.
(en tout cas moi ça a poussé un peu plus ma réflexion)

Peut être que c'est cela qui n'a pas trouver son public, l'éternel problème du truc inclassable, mais tellement courageux de traiter des sujets pareil comme des contes, c'est tellement, tellement casse gueule comme scénario,  que je suis peut être pas trop dure sur d'autres plans, et prendre des risques de faire un truc qui ressemble à rien d'autres, ne pas avoir peur, je trouve cette audace admirable aujourd'hui quand on voit le paysage du cinéma.

Pour The search, c'est différent, c'est un choc politique aussi.
Ce film est peut être le plus dur que j'ai vu de ma vie (ouais attention dimanche matin j'ai pas peur des mots) à la limite de l'insoutenable.
Mais je crois que le public européen a un mal fou à voir la réalité d'une guerre qui a eu lieu si proche dans la temps et dans l'espace. Cela nous renvoi tellement à notre indifférence que ça en est insupportable.
Malgré tout ce que je viens de dire qui peut en refroidir certains je vous le conseille vivement !
Même si j'ai des réserves sur le jeu de l'actrice, je trouve ça tellement important de voir des films où la guerre n'est pas esthétisée, où on ne voit pas les jeunes qui partent à la guerre comme des bons camarades qui souffrent, mais comme des victimes qu'on transforme en monstre, sans leur laisser le choix.
De voir la violence qui leur est faite pour leur donner l'envie de l'être, si profondément, à leur tour.




Bon, on finit par une minute de gaieté, avec un pas de danse de Mercredi de la famille Addams puisque noël approche !





lundi 7 décembre 2015

bébé



Cette semaine, 
j'ai appris qu'une amie était enceinte et qu'une autre vient d'accoucher !

Et oui mon amie E de Paris a accouchée hier soir !!!

Alors quand je tombe ce matin sur ce post de balibulle je pense à elles et j'ai envie de pleurer, 
et de monter illico à la capitale !

 http://www.balibulle.com/post/2015/12/06/et-si-cetait-vrai/



mercredi 2 décembre 2015

BON BEN C'EST LE GRAND CHAMBARDEMENT

bon ben là ça coupe du bois pour qu'on ne meurt pas tous de froid


Je déménage depuis, allez va, 2 semaines, 
J'en viens à bout et je vous montre bientôt mon cocon transitoire, 
car les travaux de mon futur chez moi n'étant pas terminés, 
mon amie E du sud me prête sa mignonne cabane.

Je ne rêve que de repos de bain d'eau chaude, de films au fond du lit, de poêle qui carbure un max !
Mais j'ai prévu de passer un noël bien particulier sur le canapé de ma mère (qui ne le sait pas encore)
Un marathon de noël
Avec 6 ou 7 comédies musicales à regarder en une journée.
avec beaucoup de clémentines et de truffes. 
et aucune autre raison de me lever que pour faire pipi.
ou pour prendre un bain à la limite.
Je compte bien exploser mon record cinéma.
(je vais essayer d'éviter de battre mon record de truffes parce qu'il est déjà imbattable et que mon foie à des problèmes due à la pilule du mal (DIANE 35) que j'ai pris avant , non, non , c'est pas le chocolat, c'est la pilule, c'est mon ostéo qui me l'a dit, ouais...!)

En tous cas la perspective de cette journée à rien foutre me rend ravie rien que d'y penser.

Sinon quand je veux décompresser en 4 min je regarde les vidéos de ses deux blogueurs et de leur voyage dans les parcs américains .
J'aime d'autant plus ces vidéos que la blogueuse Juliette à la même façon de parler que deux copines à moi du lycée qui ont toutes les deux les cheveux courts (hum hum il y a une théorie sur les filles aux cheveux courts derrière tout ça ....) elle a un blog qui concerne surtout ses lectures et ses voyages (moi qui ne lit pas et ne voyage pas j'adore ! ) et elle fait des super belles photos que je me dis que c'est un peu la honte de poster des photos comme les miennes, 
mais ça va puisque moi j'ai pas 380 lecteurs mais juste 8. 
Enfin je crois. quand P.S. ne dort pas du moins.




éPISoDe 1  (Las Vegas et valley of fire)

éPISoDe 2  ( Brice canyon)




mardi 24 novembre 2015




Cela fait tant d'années que je râle contre moi même de ne pas suivre l'actualité,
de n'y rien comprendre
J'ai eu un peu honte qu'il faille que cette actualité me touche de si près pour que je n'ai plus le choix , pour que "comprendre" devienne un besoin.
Enfin "comprendre" serai un grand mot, tout du moins "connaître".

Alors depuis la semaine dernière, les deux amies proches avec qui j'ai vécu les événements,
nous ne faisons que nous envoyer des liens vers des articles qui nous éclairent un peu...

Donc j'avais envie ici de partager tout ce qui m'a paru intéressant 

COURRIER INTERNATIONAL
http://www.courrierinternational.com/article/enquete-ce-que-veut-vraiment-letat-islamique


LA déjà célébre LETTRE DE SARAH
http://blogs.mediapart.fr/blog/sarah-roubato/201115/lettre-ma-generation-moi-je-nirai-pas-quen-terrasse


http://www.letemps.ch/monde/2015/11/19/islamique-propose-une-vie-plus-excitante-travailler-mcdonald-s

LE MONDE
http://www.comprendre-la-situation-en-syrie-en-5-minutes_

La DAME QUI A FAIT LE TOUR DE FACEBOOK 
https://www.facebook.com/BeurFMOfficiel/


Bien que je me méfie des mises en scène de la télévision,
on ne peux pas passer à côté de cette vidéo :




dimanche 15 novembre 2015

Et je reste à Paname





" Tu sais de mémoire ancienne
Te méfier des braves
de leur soif inopportune !

Combien de lâches sont venus ici
Courir chimères à coup de fusils ?
Ivres de gloire ont-ils pensé que ton coeur
Serait conquis percé de flèches et de rancoeur ?"


C'est étrange j'écoute cette chanson depuis un mois en boucle et cette phrase me faisait toujours frissonner.
Aujourd'hui je suis à Paris et je repense à elle. 




dimanche 8 novembre 2015

féminisme , consumérisme et végétarisme/ volet 1



BIM BAM Je commence un long post attention !
3 volets mais oui mais oui on a peur de rien à la rédac'
d'abord parce que, vous l'aurez compris,  je veux parler de mots en -isme.

C'est toujours des mots vilains qui font peur , qu'on imagine plein de sectarisme.







VOLET 1 : FEMINISME

Je pense que la sémiologie nous dirait que le mot même de féminisme ne sert pas la cause du féminisme.
Parce qu'on a des fois l'impression qu'être féministe c'est comme être raciste , c'est se positionner "contre". 
Alors que pour le féminisme c'est l'inverse, c'est simplement vouloir l'égalité. Sans écraser quiconque.

En fait quand on s'oppose au racisme on dit je suis "anti-raciste"
le féminisme devrai juste se nommer "anti-machiste" .

Alors vous allez dire que je joue sur les mots !
Mais oui ! Mais les mots nous dirigent et ils ont une grande force.

Pourquoi c'est si difficile de dire "je suis féministe"?
Et si souvent méprisé ?
Pourquoi c'est si dur de l'affirmer ?

Bon je parle de ça parce que justement je trouve que les choses bougent sur ce sujet
et je trouve de plus en plus de choses intelligentes à lire sur le web !
Et ça fait des années que je cherche des choses à lire qui me correspondent.
Ce qui me ravit dans les nouveaux discours que je lis ça et là, c'est qu'ils prônent la pluralité des féminismes.
Pas d'AOC du féminisme, pas de dogme, juste des façons différentes de l'exprimer pour soutenir la même cause : l'égalité .

Elle ébranle des fondements dont même (ou peut être surtout) les femmes s'effraient de les voir s'ébranler.

J'ai vu le film Drive, des années après qu'il soit sorti, je me suis régalée et j'ai frissonné devant l'histoire d'amour comme devant beaucoup de films comme celui là.
Et puis à la fin je me suis un peu attristée de réaliser que tous les personnages féminins étaient totalement passif dans l'action et que seuls les personnages masculins étaient actifs.
Et le plus effrayant c'est que cela me semblait tellement banal, et rassurant, au final quand je regarde ce genre de film, ses codes me rassurent.

Cette fille qui rit, qui pleure, qui regarde cet homme (qu'elle ne voit quasiment jamais) s'éloigner,
qui pense à lui dans sa cuisine, qui ne vit que à travers ça (et son môme)
cette femme là JE LA HAIS je la hais parce que je la vois partout et parce qu'elle me rassure.


Cette femme là hante toute la littérature, le cinéma, etc et pas pour rien, parce que cette place là, la femme y a été contrainte pendant des centaines d'années. Bon ben ça a fait le socle du "personnage féminin"
(et après on s'étonne que les femmes étaient soit disant "hystériques" vas y toi te taper une vie enfermée et surveillée on verra si tu en pètera pas des crises enfin bon c'est un autre sujet)

Et puis je me suis dit que c'était fou car dans ma vie (dans mon monde à moi qui n'est pas du tout représentatif du monde en général hein) les femmes étaient beaucoup plus dans l'action que les hommes, je ne parle pas dans les relations amoureuses mais dans la vie sociale et le travail.
Et bien sur je suis aussi entourée de plein de mecs dans l'action.

Voilà donc les choses bougent tout doucement parce que ça fait peur à tout le monde
et à moi aussi au fond.

Moi ça me tiraille cette idée là, et ça m'a toujours tiraillé qu'une certaine partie de la société attendait ça de moi.
J'ai un souvenir très précis en CM1, où j'étais une petite fille autoritaire qui aimait bien que tout le monde la suive dans la cour de récré mais j'ai l'impression (peut être que je me trompe) qu'on me le reprochait plus qu'on l'aurait reproché à un garçon. Je me souviens que qu'on me faisait ressentir que ce n'était pas ma place. Peut être que je me trompe, qu'il n'y avait pas de machisme infiltré et que j'étais juste casse pied.
Mais ce qui est sur c'est que je me souviens que quand je me couchais le soir je me répétais dans ma tête "demain tu ne parleras pas, demain tu seras discrète"

Discrète et douce...

Pendant pas mal d'années ça a été un but pour moi, il me semblait que je n'étais pas complètement une fille, que j'étais un brouillon, que je n'étais pas ce qu'on attendait que je sois (j'entends la société, pas mon entourage proche) parce que je n'arrivais pas à être discrète et douce.

Bref cette femme là douce, discrète, m'a pas mal et continue de me hanter.
Et je suis persuadée que les hommes sont rassurés par cette femme et je ne leur jette pas du tout la pierre car j'ai le même travail à faire de mon côté.
Certains attributs de virilités me rassurent et même si je lutte contre, cela ne suffit pas.
C'est bien ancré.

Pour ce qui est du féminisme j'ai été interpellé par un débat qui a eu lieu il y a quelque mois suite à une déclaration de Lou Doillon , elle s'est "attaquée" à un certain féminisme celui des chanteuses pop qu'elle n'approuve pas et elle a été vivement critiqué par certains.
J'ai adoré ce débat car il faisait rage en moi depuis un moment,
j'adore Beyonce, et pas mal de ces chanteuses pop et je n'arrivais pas à avoir un avis sur leur positionnement féministe, je n'arrivais pas à savoir si je trouvais cela positif ou honteux.

Pour moi le danger de ce féminisme là, ça n'est pas qu'il existe c'est qu'il ait le monopole.

Cette journaliste de l'Express avec d'autres y a répondu d'une manière intelligente.
Malgré que je comprenne complétement le positionnement de Lou Doillon, je ne trouve pas choquant ce qu'elle a dit, c'est juste le résultat de son cheminement à elle, elle parle en temps que personne alors que la journaliste parle en temps qu'observatrice de son temps.
En fait pour moi les 2 réflexions se nourrissent l'une de l'autre.
Lisez le :
http://www.lexpress.fr/styles/vip/video-lou-doillon-critique-beyonce

Malgré tout il y encore des questions en moi sur ce sujet car l'hypersexualisation de ces chanteuses me paraît dangeureuse dans la mesure où elles ont comme public des jeunes filles très jeune.
L'image d'une fille forte parce que "sexuellement puissante" et tout de même très réductrice et oppressante.


"pas de monopole de pensée et de la lutte" on retrouve cette formule chez libé au sujet du même débat et c'est ça que je trouve le plus intéressant dans le féminisme aujourd'hui, c'est qu'il est multiple.

On a vu aussi apparaitre des publicités qui se serve du féminisme pour faire du marketing
Ca m'agace et me touche à la fois, et au fond ça ne me dérange pas , du moment que l'on n'oublie pas que c'est du marketing avant tout.
et ça parle de sémiologie aussi ;-)






Ce sujet est infini  j'y reviendrai surement mais je vais attaquer le 2eme et 3eme volet avant !
sinon rien ne va plus si on ne suit plus le planning des publications.

Et si vous voulez en lire plus :

je suis les blogs :

-http://pouletrotique.com/

-http://www.metronews.fr/blog/ovidie/

à lire :
http://www.metronews.fr/blog/ovidie/etre-sexe-positive-ce-nest-pas-forcement-la-fete-du-slip

-http://www.toutalego.com/

si le sujet des chanteuses pop vous interesse je vous conseille l'article sur Miley Cyrus
http://www.lexpress.fr/styles/vip/miley-cyrus-n-est-pas-un-objet-mais-un-sujet-sexuel






lundi 2 novembre 2015

Cévennes







Ouhlala ça fait un paquet d'années que je voulais marcher sur le chemin de Stevenson qui traverse les Cévennes. Le GR70.
Un vieux fantasme en fait...
Alors avec ma copine M. et Domino on a pas boudé notre plaisir !
Beaucoup de châtaignes, de champignons, et d'énormes bâtons partout, 
histoire de faire tourner la tête du fauve ! 
Pas mal de KM, on ne savait pas trop en partant si c'était à notre portée, étant assez novice en "rando itinérante" comme on dit dans le jargon. 
Mais on s'en est très bien sortie et j'ai appris plein de trucs, comme lire une carte IGN !
Alors gite années 80 le premier soir, et yourte dans une chèvrerie pleine de biquettes le second !
Des ruisseaux et des torrents partout puisque nous sommes passées 2 jours après des épisodes cévennols, et par chance que du soleil pour nous. 

Retour à la voiture en stop avec des petites familles !

Grand bonheur, mais courbatures absoluement PARTOUT ! 

On réfléchit déjà à notre prochaine aventure ! 
Mais M. aime les défis et la difficulté alors que moi j'aime marcher des heures sur des trucs tout plat et les gîtes douillets !

 Va falloir "compromiser" pour la suite :-)









la fille qui déteste le plus le stop c'est moi

Je ne sais pas pourquoi mais les photos sont pas top en qualité sur l'affichage du blog mais si vous cliquez dessus elles sont vachement mieux ...

jeudi 29 octobre 2015

3 jours into the wild

On part en rando avec ma copine M. 
On fonce vers la corniche des Cévennes sous un soleil flamboyant.
Les gîtes sont réservés ! Les gâteaux dans le sac ! Et domino prête comme un départ en colo ! 

J'ai le plus petit sac à dos avec la plus petite trousse de toilettes du monde !

vendredi 23 octobre 2015

Est ce qu’il peut nous manquer ce qu’on a pas eu ?





Est ce qu’ «être en couple» peut me manquer si je ne l’ai jamais été vraiment,
Est ce que cela me manque vraiment, ou
Est ce que c’est parce que je me suis toujours figuré que je serai en couple, que cela me manque.
Est ce que je me le suis vraiment figurée, ou est ce que je me suis figurée que je serai normale,
donc que je vivrai à deux .
Est ce que cela manque à l’image que je me serai faite de moi.

Je ne me suis jamais dit que je serai à contre courant, je ne me suis jamais prise pour une rebelle du couple.
Au contraire.
 J’ai bien rêvé au prince charmant, j’ai été follement amoureuse du CP à la terminale (le « follement » étant déjà un frein à toute normalité, on tient un bout du problème ; si problème il y a)

Je ne me dis toujours pas que je suis à contre courant en fait,  parce que je suis entouré de gens intelligents qui ne me le font pas sentir.
(j'en joue parfois comme une provocation pour assumer plus facilement mon statut mais ça reste un rempart)

Pourtant n’avoir jamais eu de vie de couple de plus de 6 mois à 33 ans OBJECTIVEMENT c’est pas très normal, c’est étrange, c’est grotesque presque, moi je le ressens comme ça quand je regarde le truc d’en haut mais j’avoue personne ne me le fait ressentir.
J’ai l’impression que les gens que j’aime font attention, sans même s’en rendre compte, à ne pas me le faire sentir, à ne pas m’enfermer.
Je sens juste qu’ils ont peur que je sois malheureuse, dans leur bienveillance c’est la seule chose qui les préoccupent vraiment. Mais ils font comme s’ils étaient confiant. Comme si tout allait arriver.

Tout ? est ce que tout va arriver ?

Ce qui me fait paniquer ça n’est pas cette situation, 
Ce qui me fait paniquer c'est que plus elle avance, (et que au passage je vieillie je flétrie mais ça c'est un autre sujet) 
plus les gens ne pourront plus faire comme si tout était normal.
Je vais bien finir par avoir l’air d’un caniche au milieu de la jungle. 
D’un pingouin dans le désert.

Je ne vis pas plus de 3 mois en couple et je ne sais pas pourquoi.
Et je ne sais pas si ça me rend malheureuse ou pas.

Vraiment je ne sais pas.

C’est ce qui me questionne le plus.
Je n’en suis plus à chercher à savoir pourquoi, mais plutôt à savoir si c’est réellement un problème.

Est ce que cela me rend malheureuse ? 

On pense le truc, on se dit : 
Oui mais tu sais ya des avantages blabla
ya des inconvénients blabla, 
c’est dur d’être seule blabla
La vérité ?

Je ne sais pas si c’est dur.

Parfois c’est dur au milieu de gens qui fonctionnent à deux, ou dur de ne pas avoir de câlin quand on le voudrai (ce qui n’est pas une certitude à deux non plus je sais bien que l’autre a son mot à dire ;-)
Mais on ne vit pas à deux pour ça.

Pour moi aujourd’hui, l’interêt c’est de construire à deux.
J’ai beaucoup construit seule, j’ai beaucoup construit avec mes amies.
Mais on ne construit pas un foyer avec ses amies.

Donc la question c’est : est ce qu’on (je) a vraiment envie de construire un foyer ?

j'ai un peu triché pendant des années, j'ai fait des substituts de foyer, 
avec les amis avec qui j'ai partagé mes maisons, j'ai vécu des quotidiens joyeux qui éloigne de toi l'idée qu'il te manque quelqu'un.
D'ici peu je vais vivre seule pour la première fois de ma vie, seule mais tout de même entourée de près, 
mais le foyer sera le mien, à moi seule, et ça change tout de même les choses quand tu es seule chez toi le soir (ce que j'adore la plupart du temps mais "la plupart")
et peut être que c'est pour cela que ces questions me travaillent autant ...

Revenons à cette histoire de "foyer". 
On peut l'assimiler à la notion de famille.
(On est pas à un raccourci près)
il y a peu de temps  une amie proche m'a dit pour paraphraser son désir d'enfant :
"je veux des soirées jambon-coquillettes tu comprends? "

Oh oui je comprends 

Parce que si cette vie en solo me convient finalement peut être bien,
mon problème c’est que je ne me suis jamais imaginé ne pas avoir d’enfant.

La vie la plus simple et épanouie me semblait comporter le fait d’avoir des enfants.
et des enfants avec quelqu'un qui va s'extasier en même temps sinon ça coupe la moitié du plaisir.
Ça allait de soit .

Et au fond si je réfléchie mon désir d’avoir des enfants (je ne sais pas trop si ça se réfléchie ou si ça va de soit) 
au fond j’ai autant de raisons qui se bousculent en moi d’en avoir ou de ne pas en avoir.
Pour l’instant j’ai l’impression que j’ai pris cette décision depuis toujours,
Je ne me suis jamais dit « je n’aurai pas d’enfant »
(sauf en pleine crise d'adolescence où j'en voulais à mort à mes parents de m'avoir mise au monde et où je me suis promis de ne pas faire la même erreur)

Parce que ne pas en avoir, me semblait un geste fort, et je ne vois pas pourquoi j’aurai eu ce geste, le geste de ne pas avoir d’enfant, ça me semblait un choix.

Et je n’imaginais pas que ça puisse arriver de ne pas avoir d’enfant sans l’avoir voulu,
Juste que la vie puisse glisser comme ça avec son lot de choses qui nous échappent.

Donc au fond je ne sais pas si j’en aurai mais j’ai de moins en moins l’impression que ce sera une véritable décision.

Mais l’important dans tout ça c’est que LES CHOSES M'ECHAPPENT .

Cela fait 15 ans que j’essaie de les comprendre, de les intellectualiser, de les psychologiser 
(le verbe n'existe pas visiblement ;-)
mais non,
au fond ,la vérité, c’est qu’elles m’échappent.

Et ça fait 15 ans que je lutte pour qu’elles ne m’échappent plus. En vain.
Donc j’aimerai juste arriver à ne plus lutter.

Au début les gens vous expliquent beaucoup pourquoi vous en êtes là, 
ils savent.
Que vous êtes trop difficile, que vous êtes exigeante, ils ont les clefs
On sait que ça n’a rien à voir mais on les laisse parler et puis un jour , 
ils arrêtent .
ça soulage et ça fait un peu peur aussi.

Ma lutte ressemble parfois à l’obtention d’un examen, il y a aussi quelque chose de cet ordre là,
Réussir à être en couple serai aussi une victoire sociale pour moi.

C’est symptomatique quand une histoire démarre j’en parle au monde entier comme pour rassurer tout ce monde et moi même
« Oyez oyez les choses ne m’échappent plus » tu parles Charles !
C'est une autre amie proche qui m'a fait remarquer cela. 
Qu'elle se régalait de mes histoires mais qu'elle avait hâte que je n'ai plus ce besoin pressant de les raconter... parce qu'à ce moment elle savait que ça voudrait dire beaucoup. 

On ne construit pas sur un examen , on peut bluffer à un examen, avoir un coup de pot, mais ça ne prévaut pas de la suite, de la pérennité de sa réussite.

Les choses m'échappent.
Je réalise que je ne sais pas pourquoi j’en suis là.
Là où j’en suis je ne trouve pas ça pourri, je ne trouve pas ça bancal. Je trouve ça assez génial. 

Il y a 15 ans je ne serai jamais imaginé que ma vie aurait ressemblé a ce qu'elle est aujourd'hui.
Sur tous les plans.
Mais cette sensation tout le monde doit l'avoir un peu...
Entre 18 et 33 ans c'est incroyable ce qu'on peut réaliser ou ne pas réaliser.

Mon chemin est là. 
Je suis contre le principe même d'imaginer qu'il aurai pu être ailleurs.
sinon je ne serai pas la même personne donc je ne serai plus moi 
donc c'est plus moi qui écrirait ce post présentement 

(ouais on est toujours pas à un raccourci près je le rappelle !)

j'ai eu tellement la liberté de faire ce que je voulais de ma vie, 
j'ai eu tellement le choix de faire ce que je voulais, toujours. 

Alors peut être il faut laisser une partie des choses nous échapper.
et être heureux à tout prix avec ce qu'on a et même avec ce qu'on a pas . 


POURQUOI CA FINIT SUR UNE PHRASE PAREILLE ??? J'AI ESSAYé D'ECHAPPER AU FRANCIS LALANISME TOUT LE LONG DU POST ET JE FLANCHE à LA FIN ! MERDE JE SUIS FAIBLE 


ce post a été rédigé en vrac sur plusieurs jours, désolé si c'est pas toujours clair, si certains sujets sont survolés, mais si j'attends que ce genre de post soit complètement satisfaisant au niveau de la pensée pour le poster 
et ben JE NE LE POSTE JAMAIS :-D

Réfléchissez bien et envoyer moi votre rédac ,
ATTENTION 
ya des fucking graines de betteraves soufflées au miel d'acacia , 
parfumés au safran de la forêt amazonienne BIO à gagner ! 

Quoi ??? CHUI PAs une blogueuse sponsorisé par l'Oréal ?!???!!!


samedi 17 octobre 2015

3ème volet / Les expressions c'est mon dada


Et bien voilà ma formation est finie, je peux reprendre une vie normale ! 
Normale mais malade, (et oui enfermée une semaine avec 4 types enrhumés ça peut pas rater )
Donc je démarre le week end au coin du feu à faire de la paperasse entourée de mouchoirs plutôt que dans le froid de l'atelier...

Je vous confie les pépites verbales de mes ex collègues pour clôturer joyeusement ce cycle :

Allez c'est parti !
(vous allez voir les hommes sont très durs entre eux surtout quand ça touche à leur physique !)

"Tu veux pas te coiffer? Tu veux rester comme un poney ?"
"Toi t'y es un vrai , t'y est un homme et demi t'es pas un seul homme "
"Franchement tu as une bonne haleine j'suis fier de toi parce que y en a dans la classe ..."
"C'est smooth ? du verbe smothi ?"
"Mama il fait chaud la dedans on dirai une tente"

La guerre Hérault/Gard était sanglante :

"Dans le gars c'est vraiment pourri, ils ont des camions ils ont même pas de vrai snack"

Les pépites sexistes:

Le formateur à moi pour que je vienne à son bureau :
"Lèves toi que je te vois repartir après"
A propos des enfants, et du fait que le top serai d'avoir un garçon et puis ensuite une fille :
(??!??)
"Arrêtes de dire ça, c'est bien une fille quand même !" 

Mon collègue polonais qui sort de 16 ans de légion et qui travaille la nuit sur des paris sur le net :

"Je me demande si les états unis ont pas créé le SIDA"
et son éternel :
"je m'en batte les couilles" 

Et quand je riais trop de tout cela : 

"On va lui mettre un bassin sur le parking avec un canoë, 
ça va la calmer"





dernière sortie en bus au Mont aigoual 

dimanche 11 octobre 2015

Sur la route






Vous allez dire que je me fous bien de votre gueule avec la rentrée du blog avec un post par mois, mais faut que je m'explique un peu mieux.



Je suis entrée dans un monde parallèle.

Enfin j'y suis retournée.
Celui de l'auto école et des gros bus, pour en finir avec le permis D.
Et j'approche du but, plus que 5 jours et c'est la quille.

J'ai hâte que cela se finisse et que je puisse retourner à mon rangement de gilets de sauvetage et à la réouverture de l'atelier des fauteuils.
MAIS, quand même, il y a eu des bons côtés à me lever à 6h du matin pour aller reluquer des bielles et des soupapes !

Parce qu'il se trouve que je trouve que la vie elle est pleine de mondes parallèles.
et J'ADORE ça .
Le monde est plein de gens qui vivent dans des mini monde et qui ne se croiseront surement jamais,
et moi j'adooore entrer dans les mondes qui ne me sont pas destinés.
Je trouve ça trop passionnant, trop rigolo, trop édifiant de bousculer tous nos codes et de se cogner à d'autres.
Et même quand ces mondes sont comme celui là : plein de blagues racistes et machistes à longueurs de journée. Et je ne sais pas s'il faut s'en réjouir ou s'en attrister mais  tout ça est plein de gens sympathiques, et oui les gens qui font des blagues racistes et machistes sont des gens sympa et attachants.
Quand je dis racistes/machistes je veux dire que pour moi ils ne font que que fortifier une idéologie qui classifie l'être humain selon ces origines ou son sexe. Ce ne sont pas forcément des gens avec avec des propos racistes/machistes, tout ça est juste englué dans notre quotidien d'une façon banale.
Et surtout : l'identité de chacun est d'abord définit par ces critères.
Avant tout.

Dans tous ces mini mondes j'ai remarqué que dès lors que quelqu'un y entre il veut lui "appartenir" tout en ayant une identité propre à l'intérieur, et là ses origines ethniques (est ce que "ethnique" c'est con comme "les races" ou non ?) et son sexe jouent leurs rôles.
Je ne suis jamais sentie autant identifiée comme "femme" que dans cet endroit.
Et je pense qu'on peut en tirer une force incroyable, un pouvoir un peu déroutant sur les autres mais on sent bien que cela peut se retourner contre vous. 
Mon "ami" le plus proche a cessé de m'adresser la parole le jour où il a compris qu'il ne coucherait pas avec moi. C'était absolument sidérant !

A l'auto école chacun appartient au groupe de ces origines.
Mes collègues franco-algérien m'appelaient Martine ;
"comme la BD" (Martine la "BD" tu vois ce que je veux dire :-)
me ramenant avec humour à mon état de "sans origine" 
mes collègues franco-polonais m'appelait Marischka 
me ramenant aux leurs, une façon de m'adopter en somme.


L'autre particularité de ce monde parallèle de l'auto école c'est qu'il avait des points en communs avec "l'école", le monde scolaire dans lequel on a tous baigné plus ou moins longtemps.
On se retrouve en cours, on écoute des choses qui ne nous intéressent (souvent) pas (des statistiques sur les morts sur la route, les règles européennes sur les temps de pauses obligatoires) et on apprend par coeur ces choses, dans la seule optique d'un examen. 

Et bien j'ai un scoop !
Parce que je viens d'en faire l'expérience : Vous seriez abasourdi de voir que si on vous remettait sur les bancs du collège, vous seriez exactement les mêmes que quand vous aviez 15 ans.
On reprend en très peu de temps exactement le même comportement, on ressent l'ennui au même endroit, et on le brise de la même façon.  
En fait je ne suis pas toute à fait sûre qu'on change tant que ça entre 10 et 60 ans...

Socialement parlant, les rapports de forces se créent de la même façon, il y a des leaders, des gens qui essaient de leur plaire, etc

Et j'ai compris autre chose à propos de mes années d'études en revivant cette parenthèse de vieille écolière,  c'est que cet aspect qui m'apparaissait comme l'apprentissage de connaissances stériles que je ne pouvait pas rattacher à mon réel, me rendait relativement cafardeuse et anxieuse.

J'avais des états d'angoisses étant jeune, liés je m'aperçois à un sentiment de trou béant, de gouffre qui m'angoissait. 
Je ne vais pas dire que mon ennui à l'école était la cause de mes angoisses d'adolescence mais cela y participait, disons que la vacuité (j'adore la définition du Larousse : "état de ce qui est vide") est une mare pleine de têtard à angoisse et à immobilisme. 

J'ai grandement besoin de concret, de matériel, d'appliquer les choses à ma vie sans quoi les choses ne s'impriment pas en moins et elles m'apparaissent comme un jet d'eau qui m'échappe alors qu'il faudrait que je boive tout.

Allez je vous laisse avec un gros truc dont j'ai (déjà) oublié le nom...
C'est truc dans le moteur c'est sûr ;-)